LA COMMODE aux tiroirs de couleurs"Enfin, après tant d'années de patience domptée, j'allais savoir pourquoi elle s'emballait tant pour cacher le secret que renfermaient ces neufs tiroirs. Ma grand-mère les nommait ses renferme-mémoire."
A la mort de sa grand-mère chérie, une jeune femme reçoit en héritage une intrigante commode, objet de tous les fantasmes de ses petits-enfants. Le temps d'une nuit, la narratrice va ouvrir ces neuf tiroirs de couleur, et dérouler le fil de la vie de Rita, son Abuela, dévoilant ces nombreux secrets qui ont scellé le destin de plusieurs générations de femmes, entre France et Espagne.

Et si cette commande dévoilait tous les secrets de famille ?

Un roman touchant. Un véritable coup de coeur.

Lu par Sophie et Catherine

petits oiseauxQuand son petit frère est en âge de parler, lui seul comprend ses mots “flûtés”. Car ce langage est celui des oiseaux, celui qui sait dire la poésie d’un monde que les humains ont oublié. Un roman sur les êtres différents, leur douceur, leur mémoire magnifique et leur extrême sensibilité.
Petits oiseaux est un roman d'une douceur salvatrice qui nous confie un monde où la différence n'influe pas sur le bonheur, où la solitude conduit à un bel univers, un repli du temps préservant l'individu de ses absurdes travers, un pays où s'éploient la voix du poème, celle des histoires et des chants d'oiseaux, celle des mots oubliés.

Un roman qui se traverse sur la pointe des pieds...C'est joli, subtil et touchant comme seuls savent l'être les japonais.

Lu par Jérôme

 Vous faites quoi pour Nol On se marieA Santa-les-deux-Sapins, Pauline et David, désormais officiellement en couple, se préparent à fêter Noël ainsi que le remariage d'Hélène, la mère de David. Présidant le comité local du concours du meilleur village de Noël, cette dernière compte sur sa fille Maddie pour la décharger de l'organisation des noces. Mais celle-ci doit aussi s'occuper de sa fille d'un an, surnommée la Grinchette.

Un roman drôle. Un livre idéal pour les fêtes de fin d'année. A lire au coin du feu ou sous une grosse couverture avec un bon chocolat chaud.

Lu par Sophie

les maries du blitzLa guerre fait rage aux portes de l’Angleterre, et c’est toute la petite bourgade de Crowmarsh Priors qui se trouve ébranlée. Avec l’arrivée des enfants londoniens de la capitale, les raids aériens, le rationnement… les habitants s’organisent dans leur nouveau quotidien. Parmi eux, cinq femmes noueront une amitié indéfectible malgré les épreuves de la guerre.
Qu’elles soient fille du révérend au cœur brisé par la rupture de ses fiançailles, jeune Américaine fraîchement arrivée au village, évacuée de Londres en quête d’une nouvelle vie, réfugiée juive, ou encore jeune londonienne intrépide, leur amitié les changera à jamais et leur loyauté les unes envers les autres ne flanchera pas.
Cinquante ans plus tard, quatre d’entre elles retournent au village pour les commémorations du 8 mai 1945. Mais célébrer la fin de la guerre ne les intéresse pas : elles reviennent pour venger la cinquième.

Amour, haine, amitié, courage, abnégation, volonté d'être utile à la communauté, ce livre a un vaste éventail de sentiments et on vibre à l'histoire de ces jeunes femmes. Un roman touchant consacré aux femmes et leur solidarité infaillible.

Lu par Eva

LES LETTRES D ESTHERÀ la mort de son père, Esther, libraire du nord de la France, décide d’ouvrir un atelier d’écriture épistolaire, en souvenir de la correspondance qu’ils entretenaient tous les deux.
Cinq personnes répondent à son annonce : Jeanne, 70 ans, dont la colère contre les dérives de la société actuelle reste toujours aussi vive ; Juliette et Nicolas, un couple démuni et désuni face à une sévère dépression post-partum ; Jean, un businessman cynique qui ne trouve plus de sens à sa vie ; Samuel, un adolescent rongé par la culpabilité, qui ne parvient pas à faire le deuil de son frère, mort d’un cancer.
Tous aspirent à bien autre chose qu’à apprendre à écrire, et au fil des lettres, des solitudes sont rompues, des liens se renouent, des cœurs s’ouvrent, des reprochent s’estompent, des mots/maux trop longtemps tus sont enfin écrits, des peurs et des chagrins sont exorcisés.
Ces correspondances croisées seront une véritable leçon de vie dont chaque participant ressortira profondément transformé, prêt à s’ouvrir au bonheur et à la réconciliation, qu’ils se trouvent dans une cabine téléphonique au fin fond du Japon, dans la douceur d’une brioche ou dans les yeux d’un bébé.

Un magnifique roman épistolaire pétri d’humanité et d’amour de la vie.

Lu par Eva et Sophie L.

la fin de lhomme rougeAprès septante ans de marxisme-léninisme, après des millions de morts, après l'implosion de l'URSS, que reste-t-il de l'Homo sovieticus ? Armée d'un magnétophone et d'un stylo, mue par l'attention et la fidélité, Svetlana Alexievitch a rencontré des survivants qui ont vécu la petite histoire d'une grande utopie et témoignent de cette tragédie qu'a été l'Union soviétique.
Ce magnifique requiem fait ainsi résonner des centaines de voix brisées : des humiliés et des offensés, des gens bien, d'autres moins bien, des mères déportées avec leurs enfants, des staliniens impénitents malgré le Goulag, des enthousiastes de la perestroïka ahuris devant le capitalisme triomphant et, aujourd'hui, des citoyens résistant à l'instauration de nouvelles dictatures...
A la fin subsiste cette interrogation : pourquoi un tel malheur ? Le malheur russe ? Impossible en effet de se départir de l'impression que ce pays a été "l'enfer d'une autre planète".

Il est rare qu'une lecture vous ébranle si profondément qu'elle vous change à jamais. On sait alors qu'on tient dans les mains un livre essentiel. "La fin de l'homme rouge" est un de ceux-là : un de ces ouvrages indispensables à qui souhaite comprendre un peu mieux l'humanité. Un chef d'œuvre bouleversant !

Lu par Jérôme

cmeUn jeune auteur serbe, à la dangereuse propension à se saoûler sans répit et peinant à trouver sa place ici-bas, obtient une bourse de la fondation Rockefeller pour résider pendant un mois sur le bord du lac de Côme.
Sur un mode élégiaque et amusé, voici le journal d’un voyage initiatique et d’une renaissance où se côtoient quelques personnages hauts en couleur, qu’ils appartiennent à l’élite intellectuelle internationale ou qu’ils officient comme cafetiers dans d’anonymes et pittoresques bistrots locaux.
Petit à petit, une sensibilité d’écorché vif commence à pointer sous une carapace revêche : l’auteur se met à respirer la nature à pleins poumons, à s’imprégner des gens et de la beauté des lieux.
Ainsi, de rencontres contrastées en conversations improbables, de micro-événements en petites épiphanies, il nous offre la chronique douce-amère d’une vie soudain à nouveau prometteuse.

Côme est un livre déjà culte en Serbie, qui a connu plusieurs prix, ainsi que maintes éditions et traductions.

Une ode poignante à la simplicité et aux petits plaisirs du quotidien.

Lu par Jérôme

Énoublie pas de vivreté 2013. Edward Adler, 12 ans, embarque avec ses parents, son frère aîné et 183 autres passagers à bord d’un vol pour Los Angeles au départ de New York. Parmi eux, un jeune loup de Wall Street qui flirte avec l’hôtesse, un soldat blessé en Afghanistan, un vieil industriel richissime et malade, une jeune femme ébranlée par la nouvelle de sa grossesse, une autre croyant en la réincarnation. Mais tandis que tous songent à ce que demain leur réserve, l’avion s’écrase dans un champ du Colorado…
Edward est l’unique rescapé du crash. Pendant des mois, son histoire émeut l’Amérique et, entre état de choc et insomnies, le garçon doit faire face à la perte de sa famille et à une morbide célébrité. Confié à son oncle et sa tante, il tente maladroitement de donner un sens à sa survie, aidé en cela par sa nouvelle et singulière voisine, Shay. C’est alors que les adolescents font une découverte aussi bouleversante qu’inattendue : celle de centaines de lettres envoyées à Edward par des proches des victimes, et que son oncle lui a cachées…

Cette histoire est bouleversante. On s'attache aux personnages, on partage leurs émotions, leurs sentiments...

Lu par Eva, Sophie et Stéphanie